Aucun enfant ne doit avoir à choisir entre fuir le virus et vivre sa vie d’enfant - SOS Villages d'Enfants

Aucun enfant ne doit avoir à choisir entre fuir le virus et vivre sa vie d’enfant

 

Toutes les crises accentuent les déséquilibres et les injustices. Toutes les crises font encore plus mal aux plus fragiles. Le coronavirus est là et partout il emporte les plus faibles qui sont aussi les premiers impactés par les conséquences économiques de la crise sanitaire.

 

Les enfants qui n’ont pas eu la chance de naitre dans une famille aimante et protectrice pourraient subir une nouvelle double-peine comme il y en a tant dans leurs vies. Il est en effet avéré qu’ils connaissent plus l’échec scolaire, ont plus de problèmes de santé y compris mentale, sont plus fragiles face aux tensions sociales, ont plus de mal à fonder une famille, … Le coronavirus va-t’il aussi les affecter plus gravement, plus longtemps ?

 

Parce qu’ils ne sont pas protégés par leur famille, parce que le virus les conduit à rester confinés dans un environnement maltraitant sans accès à l’éveil, l’éducation, aux loisirs, devra-t’on leur imposer de choisir entre du savon et du pain, entre un toit et leur santé, entre l’éducation et la protection ?

 

SOS Villages d’Enfants est là pour les préserver du virus et de tous les dangers auxquels ils sont exposés, sans jamais renoncer à quoi que ce soit. Ni en France ni ailleurs dans le monde.

 

Hélas, la crise sanitaire qui est en train de démontrer à nouveau la robustesse et la pertinence du modèle créé par SOS Villages d’Enfants le met aussi en danger parce qu’elle augmente les besoins et réduit les ressources. Voici les 5 défis que nous devons relever pour les enfants face à la crise :

 

1. Nous avons besoin de recruter du personnel supplémentaire pour assurer l’accompagnement des enfants qui sont dans les maisons 24 heures sur 24, ce qu’une mère SOS seule ne peut pas faire dans la durée. Le confinement accentue les tensions intimes de ces enfants souvent très abimés d’autant qu’il rend difficile la poursuite des prises en charge thérapeutiques ou par des structures dans le domaine du handicap.

 

2. Nous avons besoin d’acheter du matériel pédagogique et de recruter des éducateurs scolaires pour permettre aux enfants de suivre leur scolarité depuis leurs maisons.

 

3. Dans le monde, dans les programmes de renforcement des familles, nous avons besoin de nourrir les enfants et leurs parents quand ceux-ci ne peuvent plus travailler à cause de la crise sanitaire.

 

4. Un village SOS est une ruche dont chaque membre doit être protégé tout le temps parce que chaque membre est nécessaire à la mission. Où iront les enfants si les équipes sont touchées par le virus ? SOS Villages d’Enfants a également besoin de fonds pour acheter des masques et du gel hydro-alcoolique pour ses équipes en France et dans le monde.

 

5. Partout, le confinement est en train de générer de graves déséquilibres dans certains foyers en difficulté : en fermant des institutions comme l’école, qui nourrissent les enfants démunis et sont également susceptibles d’alerter les pouvoirs publics sur des situations dangereuses, on force des familles, qui peuvent mettre en danger leurs enfants sans soutien de la part des éducateurs, à vivre dans des conditions encore plus déstabilisantes. Il est insupportable aujourd’hui de deviner l’ampleur des drames qui se jouent dans ces familles sans pouvoir agir efficacement à cause du virus et il sera tout aussi insupportable de ne pouvoir agir demain pour ces enfants parce que nous n’en aurons pas les moyens financiers.

 

Notre collecte accuse une baisse jamais connue auparavant ce qui met à court terme en danger notre capacité à prendre en charge les enfants dans nos villages et programmes en France et dans le monde. Nous avons besoin que vous soyez encore et plus que jamais à nos côtés pour éviter aux enfants que nous accueillons que la crise sanitaire les condamne aussi à des difficultés matérielles, des retards éducatifs, des échecs scolaires, des marginalisations sociales. Nous vous remercions de chaque geste de soutien du fond du cœur.

 

 

Isabelle Moret

 

Directrice générale

 

 

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